Comment interviewer ses aînés : le guide complet pour préserver la mémoire familiale

Les archives, les registres d’état civil, les actes notariés : tous ces documents sont essentiels pour construire votre arbre généalogique.
Mais ils ne vous diront jamais comment votre grand-père riait, quelle était la recette préférée de votre arrière-grand-mère, ou pourquoi la famille a quitté la ferme familiale en 1952.
Ces histoires, ces souvenirs, ces détails qui donnent vie à votre généalogie, une seule personne peut vous les transmettre : vos aînés. Grands-parents, grands-oncles, grands-tantes, parents âgés : ils sont les gardiens de la mémoire familiale.
Et cette mémoire est fragile, éphémère, irremplaçable. Chaque année qui passe, des témoignages disparaissent à jamais. Ne laissez pas s’éteindre ces voix qui peuvent transformer votre arbre généalogique en une véritable histoire familiale vivante.
Dans cet article, je vais vous guider pas à pas pour mener des entretiens réussis avec vos aînés. Vous apprendrez comment préparer l’entretien, quelles questions poser, comment créer un climat de confiance, et surtout, comment préserver précieusement ces témoignages pour les générations futures.
Pourquoi interviewer ses aînés est indispensable
Avant de rentrer dans le vif du sujet, comprenons pourquoi cette démarche est si importante.
Ce que les archives ne vous diront jamais
Les documents officiels vous donnent des dates, des lieux, des professions. Mais ils ne vous diront pas :
• Pourquoi votre arrière-grand-père a quitté son village natal
• Comment vos grands-parents se sont rencontrés (la vraie histoire, celle qui fait sourire)
• Quelle était l’ambiance dans la maison familiale
• Les difficultés traversées pendant les guerres
• Les traditions familiales, les habitudes, les petits rituels
• Les histoires drôles, émouvantes ou dramatiques
• Les secrets de famille (parfois révélés avec le temps)
• Les prénoms donnés en mémoire de quelqu’un
Ces éléments donnent de la chair à votre généalogie. Ils transforment des noms sur un arbre en personnes réelles, avec leurs joies, leurs peines, leurs caractères.
L’urgence de la démarche
Je dois être directe avec vous : le temps presse.
Chaque jour qui passe, des souvenirs s’effacent, des témoins disparaissent. Les personnes âgées d’aujourd’hui ont connu un monde radicalement différent du nôtre : l’avant-guerre, l’Occupation, la reconstruction, la vie rurale d’autrefois, les métiers disparus.
Dans dix ans, ces témoignages directs n’existeront plus. Ne remettez pas à demain. Ne vous dites pas « j’irai les voir l’année prochaine ».
Faites-le maintenant !
C’est l’un des rares aspects de la généalogie où la procrastination peut avoir des conséquences irréversibles.
Un moment de partage précieux
Au-delà de l’intérêt généalogique, interviewer vos aînés est aussi un cadeau que vous leur faites. Vous leur montrez que leur vie, leur histoire, leurs souvenirs ont de la valeur. Vous leur donnez l’occasion de transmettre, de se sentir écoutés, reconnus. Beaucoup de personnes âgées se sentent oubliées, isolées. Leur consacrer du temps, les écouter vraiment, c’est leur dire : « Ta vie compte. Ton histoire mérite d’être préservée. » Ces moments d’échange créent des liens intergénérationnels puissants et laissent des souvenirs émus de part et d’autre.
La préparation : ne vous lancez pas à l’improviste
Un bon entretien se prépare. Vous n’allez pas débarquer chez votre grand-mère avec un dictaphone en lui disant « Raconte-moi ta vie ». Cette approche brusque risque de bloquer la conversation avant même qu’elle ne commence.
Préparez-vous psychologiquement
Interviewer ses proches n’est pas un exercice facile. Vous allez peut-être découvrir des choses que vous ne savez pas, entendre parler de périodes douloureuses, comprendre que la vie n’a pas toujours été simple. Soyez prêt émotionnellement à recevoir ces confidences. Vous devez aussi accepter que certains sujets soient tabous. Si votre grand-père ne veut pas parler de la guerre, respectez son silence. Si votre grand-mère élude une question, n’insistez pas lourdement. La confiance se construit progressivement.
Annoncez votre visite et votre projet
Ne débarquez pas à l’improviste. Appelez en amont, expliquez votre démarche généalogique. Dites quelque chose comme : « Grand-mère, je fais des recherches sur notre famille, je construis notre arbre généalogique. J’aimerais venir te voir pour que tu me racontes tes souvenirs, ton enfance, ta vie. Ce que tu me diras sera précieux pour moi et pour toute la famille. Est-ce que ça te ferait plaisir ? » Cette annonce permet à la personne de se préparer mentalement, de réfléchir à ses souvenirs, et de se sentir valorisée par votre intérêt.
Rassemblez des documents déclencheurs
Avant votre visite, préparez un petit dossier avec :
• Des photos de famille (même floues, même anciennes)
• Votre arbre généalogique en cours
• Des cartes postales ou photos de lieux liés à la famille
• Tout document familial en votre possession
Ces éléments visuels sont d’excellents déclencheurs de mémoire. Une photo jaunie peut libérer une avalanche de souvenirs que vous n’auriez jamais obtenus par de simples questions.
Préparez vos questions (mais restez flexible)
Établissez une liste de questions, classées par thèmes.
Mais attention : cette liste est un guide, pas un interrogatoire rigide. L’entretien doit rester une conversation naturelle. Si votre grand-père part sur une anecdote passionnante, suivez-le, même si ce n’était pas dans vos questions prévues.
Le matériel : simple mais efficace
Vous n’avez pas besoin d’un studio d’enregistrement professionnel. Un matériel simple et bien utilisé suffit amplement.
L’enregistrement audio : indispensable
Pourquoi enregistrer ?
• Vous ne pourrez jamais tout noter en écrivant
• Vous pourrez vous concentrer sur l’échange plutôt que sur la prise de notes
• Vous conserverez la voix, les intonations, les émotions
• Vous pourrez réécouter et compléter vos notes plus tard
Quel matériel ?
• Votre smartphone fait parfaitement l’affaire
• Utilisez l’application dictaphone native ou une application gratuite comme « Enregistreur vocal »
• Si possible, utilisez un micro-cravate externe pour smartphone (20-30€), la qualité sera meilleure
• Prévoyez de la batterie et de l’espace de stockage Les règles d’or
• Demandez toujours l’autorisation avant d’enregistrer
• Faites un test de son avant de commencer
• Placez le téléphone près de la personne interviewée
• Évitez les pièces trop bruyantes (télévision, circulation, vent)
La vidéo : un plus, mais pas obligatoire
Filmer l’entretien ajoute une dimension supplémentaire : vous capturez les expressions, les gestes, les sourires. Dans 50 ans, vos petits-enfants pourront « voir » leur arrière-arrière-grand-mère raconter son histoire. C’est émouvant et précieux.
Mais la vidéo peut aussi inhiber certaines personnes. Si votre grand-père se crispe devant la caméra, privilégiez l’audio uniquement. L’essentiel est que la personne soit à l’aise.
Si vous filmez :
• Positionnez la caméra/téléphone sur un trépied (ou des livres empilés)
• Cadrez la personne en plan américain (buste et visage)
• Vérifiez la lumière (pas de contre-jour)
• Faites comme pour l’audio : testez avant de commencer Le carnet de notes
Même si vous enregistrez, ayez un carnet à portée de main pour noter :
• Les noms cités (pour bien les orthographier)
• Les dates et lieux mentionnés
• Les questions qui vous viennent pendant l’entretien
• Les documents ou photos à demander
Le jour J : créer les conditions d’un bon entretien
Le grand jour est arrivé. Vous avez votre matériel, vos questions, votre motivation.
Comment faire de cet entretien un moment réussi ?
Choisissez le bon moment
• Privilégiez le matin : les personnes âgées sont souvent plus alertes et moins fatiguées
• Évitez les heures de repas ou juste après (digestion = somnolence)
• Prévoyez 1h à 1h30 maximum : au-delà, la fatigue guette
• Soyez flexible : si vous sentez que la personne n’est pas en forme, proposez de revenir un autre jour
Installez-vous confortablement
• Choisissez un endroit calme, sans distractions (éteignez la télévision)
• Asseyez-vous face à la personne, à une distance confortable
• Vérifiez que la personne est bien installée (coussin dans le dos, verre d’eau à portée)
• Créez une atmosphère détendue, chaleureuse
Commencez en douceur
Ne démarrez pas brutalement par des questions difficiles. Commencez par la présentation de votre projet, montrez votre arbre généalogique en cours, feuilletez ensemble quelques photos. Puis entamez par des questions faciles et agréables :
• « Parle-moi de ton enfance, de tes premiers souvenirs… »
• « Comment était la maison où tu as grandi ? »
• « Quels étaient tes jeux préférés quand tu étais enfant ? »
Ces questions douces mettent en confiance et libèrent progressivement la parole. Maîtrisez l’art de l’écoute active Interviewer, c’est avant tout écouter. Vraiment écouter.
Les bonnes pratiques :
• Laissez la personne finir ses phrases sans l’interrompre
• Montrez votre intérêt par votre langage corporel (hochements de tête, sourires)
• Relancez par des petites phrases encourageantes : « Ah oui ? », « Et ensuite ? », « Raconte-moi… » • Ne jugez pas, même si ce que vous entendez vous surprend
• Respectez les silences : ils ne sont pas gênants, c’est souvent le moment où la personne fouille dans sa mémoire
Les pièges à éviter :
• Couper la parole pour corriger ou contredire
• Ramener tout à vous (« Ah moi aussi, j’ai vécu ça… »)
• Consulter votre téléphone ou paraître distrait
• Poser plusieurs questions d’un coup
• Insister lourdement sur un sujet douloureux
Gérez les émotions avec délicatesse
Les souvenirs d’une vie comportent des moments joyeux, mais aussi des périodes difficiles. Votre aîné pourrait être ému, pleurer en évoquant un disparu, un drame familial, une période de guerre.
Si cela arrive :
• Ne paniquez pas, c’est normal et même sain
• Proposez une pause si nécessaire
• Ayez des mouchoirs à portée de main
• Montrez votre empathie par un geste (main sur l’épaule) si vous êtes proche
• Demandez si la personne souhaite continuer ou préfère arrêter là
• Ne forcez jamais quelqu’un à parler d’un sujet qui le bouleverse
Les questions à poser : votre guide thématique
Voici une liste de questions organisées par thèmes. Vous n’allez évidemment pas toutes les poser en une seule fois ! Piochez selon les intérêts de votre aîné et le temps disponible. Vous pouvez aussi prévoir plusieurs entretiens espacés.
L’enfance et la famille
• Où es-tu né(e) ? Peux-tu décrire la maison ?
• Combien étiez-vous de frères et sœurs ? Raconte-moi chacun d’eux
• Comment s’appelaient tes parents ? Tes grands-parents ? Que faisaient-ils ?
• Quels sont tes premiers souvenirs d’enfance ?
• Comment était l’école à ton époque ? Jusqu’à quel âge y es-tu allé(e) ?
• Quels étaient tes jeux préférés ? Tes jouets ?
• Quel était le rythme d’une journée type dans ta famille ?
• Y avait-il des traditions familiales ? Des habitudes ?
• Comment fêtiez-vous Noël, les anniversaires ? La vie quotidienne
• Comment était la vie matérielle ? (électricité, eau courante, sanitaires…)
• Que mangiez-vous ? Qui cuisinait ? Y avait-il un plat typique familial ?
• Comment vous habilliez-vous ? Qui confectionnait les vêtements ?
• Quelles étaient les tâches de chacun dans la maison ?
• Comment se passaient les courses ? Les déplacements ?
• Quel était le rapport au médecin ? Aux médicaments ?
• Y avait-il des remèdes de grand-mère dans la famille ?
Le travail et la vie professionnelle
• Quel a été ton premier métier ? Comment l’as-tu choisi ?
• Décris-moi une journée de travail type
• Comment as-tu appris ton métier ? Y a-t-il eu un apprentissage ?
• Combien gagnais-tu ? Qu’est-ce qu’on pouvait acheter avec ce salaire ?
• Y a-t-il eu des périodes sans emploi ? Comment les as-tu vécues ?
• Quel a été ton meilleur souvenir professionnel ? Le pire ?
L’amour et le mariage
• Comment as-tu rencontré ton époux/épouse ? Raconte-moi cette première rencontre
• Comment la demande en mariage s’est-elle passée ?
• Décris-moi votre mariage : où, quand, avec qui ?
• Vos parents étaient-ils d’accord ? Y a-t-il eu des obstacles ?
• Comment s’est passé le début de votre vie commune ?
• Où habitiez-vous ? Comment était votre premier logement ? Les enfants et la parentalité
• Comment as-tu appris que tu attendais ton premier enfant ?
• Raconte-moi chaque naissance : où, comment, quelles émotions ?
• Pourquoi avez-vous choisi ces prénoms ?
• Comment était la vie avec de jeunes enfants ?
• Quelle éducation vouliez-vous transmettre ?
• Y a-t-il eu des moments difficiles ? Des inquiétudes ?
Les périodes historiques
• Te souviens-tu de la guerre ? Qu’as-tu vécu pendant cette période ?
• Comment ta famille a-t-elle traversé cette époque ?
• Y a-t-il eu des membres de la famille au front ? Résistants ? Prisonniers ?
• Comment était la vie quotidienne pendant l’Occupation ? Les privations ?
• Te souviens-tu de la Libération ? De l’après-guerre ?
• As-tu vécu d’autres événements historiques marquants ? Les migrations et déplacements
• Pourquoi ta famille a-t-elle quitté [tel endroit] ?
• Comment s’est passé le déménagement ?
• As-tu gardé des liens avec le lieu d’origine ?
• Retournais-tu au pays ? À quelle fréquence ?
• Comment s’est passée l’intégration dans le nouveau lieu ?
Les secrets et non-dits familiaux
Ces questions sont délicates. Elles ne se posent qu’après avoir établi une vraie confiance, et toujours avec tact.
• Y a-t-il des histoires de famille dont on ne parlait pas ?
• Y a-t-il eu des brouilles familiales ? Des ruptures ?
• Connais-tu des secrets de famille que tu aimerais partager ?
• Y a-t-il des choses importantes que tu souhaites transmettre avant qu’il ne soit trop tard ?
Les objets et souvenirs matériels
• Y a-t-il des objets dans la famille qui ont une histoire ?
• Possèdes-tu des photos anciennes ? Peux-tu me dire qui est sur ces photos ?
• Y a-t-il des documents familiaux importants ?
• Qu’aimerais-tu transmettre à tes enfants et petits-enfants ?
Le message pour l’avenir
Terminez toujours par une belle question ouverte :
• Si tu devais transmettre un message à tes arrière-petits-enfants, lequel serait-ce ?
• Qu’est-ce qui t’a rendu(e) le plus fier/fière dans ta vie ?
• Quel conseil donnerais-tu aux jeunes générations ?
• Qu’est-ce qui compte le plus dans une vie selon toi ?
Après l’entretien : conserver et valoriser
Votre entretien est terminé, c’est un succès, vous avez des heures d’enregistrement précieuses. Ne laissez pas ce trésor dormir sur votre téléphone !
Sauvegardez immédiatement
• Transférez les fichiers audio/vidéo sur votre ordinateur
• Faites au moins 2 copies (ordinateur + disque dur externe ou cloud)
• Nommez les fichiers clairement : « 2025-10-07_Interview_Grand-mere_Jeanne_MARTIN_partie1.mp3 »
• Notez la date, le lieu, le nom de la personne interviewée
Retranscrivez (au moins partiellement)
La retranscription complète d’un entretien d’une heure prend environ 4 à 6 heures. C’est long, mais c’est un travail qui vaut vraiment la peine. Vous n’êtes pas obligé de tout retranscrire mot pour mot.
Vous pouvez :
• Retranscrire les passages les plus importants
• Faire un résumé structuré par thèmes
• Utiliser des logiciels de retranscription automatique (Google Docs, Otter.ai) puis corriger
La retranscription rend les informations plus facilement exploitables et partageables avec la famille.
Complétez avec vos notes
Relisez vos notes prises pendant l’entretien.
Complétez votre retranscription avec :
• Les orthographes exactes des noms et lieux
• Les dates mentionnées • Les documents à demander ou récupérer
• Les pistes de recherche qui se sont ouvertes
Partagez avec la famille
Ces enregistrements ne sont pas destinés à rester secrets.
Partagez-les avec votre famille :
• Envoyez des extraits audio aux autres membres de la famille
• Rédigez un petit compte-rendu des moments forts
• Créez un dossier partagé (Google Drive, Dropbox) avec les fichiers
• Lors des réunions de famille, faites écouter quelques passages émouvants
Dites merci
Envoyez un mot de remerciement à la personne interviewée. Dites-lui combien ce moment était précieux pour vous. Si possible, envoyez-lui quelques photos prises pendant l’entretien ou un petit cadeau symbolique (tirage photo, livre…).
Tenez-la au courant de l’avancement de vos recherches généalogiques. Montrez-lui que son témoignage a été utile et valorisé.
Et maintenant ? Passez à l’action !
Vous avez maintenant toutes les clés en main pour réussir vos entretiens avec vos aînés. Il ne reste plus qu’une chose à faire : passer à l’action. Ne remettez pas à demain. Ne vous dites pas « j’attendrai d’avoir plus de temps » ou « je le ferai pendant les vacances ». Le temps file, et avec lui s’envolent des souvenirs irremplaçables.
Prenez votre téléphone maintenant. Appelez votre grand-mère, votre grand-oncle, votre tante âgée. Dites-leur que vous aimeriez les voir pour parler du passé, de la famille, de leurs souvenirs. Vous verrez leurs yeux briller de joie d’être écoutés. Vous vivrez un moment de partage intergénérationnel puissant.
Et vous offrirez à votre famille et aux générations futures un trésor inestimable : la mémoire vivante de votre histoire.
Alors, qui allez-vous appeler en premier ?
Et vous, avez-vous déjà interviewé vos aînés ?
Quelle a été votre plus belle découverte ?
Partagez votre expérience en commentaire !
Pour aller plus loin …
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Recueil de témoignages: Carnet de note avec grille d’interview pour vos recherches généalogiques
Ne vous privez pas de la fantastique machine à remonter le temps que constitue la mémoire des anciens de votre famille.
Après avoir présenté votre démarche et vos recherches vous pourrez démarrer l’entretien en suivant la démarche proposée dans ce carnet.

Comment présenter sa généalogie ?
Retrouver ses ancêtres dans les archives, c’est bien. Pouvoir montrer le résultat obtenu à sa famille, c’est encore mieux, c’est la cerise sur l’arbre généalogique ! Mais comment faire et surtout comment découvrir tout les possibles ? Car il existe tant de façons de mettre en forme sa généalogie : virtuelle ou matérielle, écrite ou dessinée, taillée au cordeau ou follement excentrique…



